Les carnets secrets de Guillaume Bianco : Les Seins


Un hymne pour tous les mammophiles !
Bonjour à tous ! Tout d'abord, je voudrais commencer par m'excuser pour le retard qu'a pris l'article (j'espère que vous suivez mon Twitter pour être mis au courant de ce genre de passades...) ! En effet, j'avais quelques rendus plastiques importants pour mon semestre... D'autres sont à venir, mais je trouve un petit écart dans mon emploi du temps pour écrire au sujet des Seins. Ce petit roman graphique, presque au format livre de poche, ne paye pas de mine, mais a été une sacrée bouffée d'air frais pour moi quand je l'ai lu pour la première fois cet été.

Comme le dit Guillaume Bianco, il s'est équipé d'un carnet, de son porte-plume, d'encre de Chine, et c'est parti pour dessiner une tranche de vie aussi intéressante qu'amusante.

Apparemment, ça a du bon d'être auteur !
On apprend ici que Bianco voue un culte sans nom aux seins de la gent féminine. Et c'est sans complexe ni honte aucune qu'il partage sa passion, tout en parsemant son récit d'anecdotes croustillantes, de souvenirs honteux et de réactions parfois exagérées. Les "tétés", comme il se plaît à les appeler, méritent une attention toute particulière et on le voit bien en lisant ces pages.

De mon point de vue, les planches de Bianco ne virent jamais à la misogynie, bien au contraire. Les histoires dont il est question sont racontées avec humour, certes parfois volontairement "lourd", mais il reste de la bienveillance dans les propos de l'auteur, et c'est tout à fait ce qui rend attrayante cette bande-dessinée. Ce ne sont pas là les propos d'un grave obsédé comme ce que l'on pourrait penser (il se revendique comme obsédé par les seins, mais c'est de l'amour envers leur beauté). Il aime énormément les seins, dévoile son intimité en parlant d'anecdotes parfois honteuses, et ça ne vire jamais à de la perversion malsaine (bien qu'il se plaise à se représenter totalement démuni de ses moyens quand il voit une poitrine). Deux mots à retenir, donc : humour et bienveillance.


Un moment que tout adolescent aimerait vivre ?

Parlons du dessin maintenant ! On reconnaît bien là la patte de Guillaume Bianco. Le trait est intuitif et naturel, et on ne se soucie guère de quelques problèmes de proportions car l'ensemble fonctionne très bien. Les dessins sont clairs, jamais surchargés, et la lecture se fait du coup sans aucun souci. Je trouve les dessins de Bianco toujours très vivants, justement car ils n'ont pas un aspect trop léché. Le tout est en niveaux de gris sachant qu'il dessine, d'après ce qu'il dit au début de la bande-dessinée, avec de l'encre de Chine. Peu de contrastes, ce qui donne à mon avis un aspect plus intimiste car l'ensemble aux nuances grises est un peu tamisé.

Je ne peux guère m'étaler plus car au final j'ai déjà mentionné l'essentiel. Mais il m'est difficile de ne pas raconter une ou deux anecdotes pour appuyer mes propos (alors que les images sont là aussi pour cela). Je pense que la lecture de l'ouvrage vaut bien plus que de simples résumés, aussi je vous encourage vivement à lire Les Seins pour respirer une bande-dessinée drôle et pleine de naturel ! On plonge dans l'univers des souvenirs et des rêveries de Guillaume Bianco. Sur un sujet comme les poitrines généreuses de ces dames, on reste quand même sur une dimension de poésie (oui, oui), d'humour et d'autodérision incroyables.

Et un mot très important pour terminer cette chronique : tétés !

A bientôt pour la prochaine chronique (qui arrivera plus rapidement cette fois) !


Le blog de Guillaume Bianco : Guillaume Bianco

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© Bianco, Delcourt collection Shampoing

Fiche informative :
  • Titre : Les carnets secrets de Guillaume Bianco T1 : Les Seins
  • Scénario et dessin : Guillaume Bianco
  • Pages : 186
  • Éditeur : Delcourt
  • Prix éditeur : 9,95 euros
  • Année d'édition : 2014
  • ISBN : 978-2-7560-5299-1

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