Ekhö, Monde Miroir T1 : New York, par Arleston et Barbucci
S'il y a une jeune fille pulpeuse et un dragon sur la couv', alors ça va ! |
J'ai connu Ekhö en tombant sur le volume 2 dans ma librairie l'année dernière. La couverture a attiré mon regard, et j'ai vu en m'approchant de plus près qu'Alessandro Barbucci avait dessiné cette merveille ! Evidemment, je connaissais Barbucci pour son travail remarquable sur Sky Doll. J'ai été contente de retrouver son dessin sur une BD qui semblait être ancrée dans l'univers heroic fantasy ! Du coup, j'ai acheté les deux volumes sortis à l'époque (alors que normalement j'achète le premier volume seul pour me faire une idée, ne sait-on jamais). J'étais d'ailleurs bien trop ravie sans même les avoir lus ! Le résumé sur la quatrième de couverture ainsi qu'un rapide feuilletage avait suffi.
Fourmille, loin de se douter de ce qui se trame. |
Dans le monde d'Ekhö, l'électricité n'existe pas, et ses habitants emploient les mêmes moyens de transports que nous mais en légèrement différents. En effet, le métro est une sorte de mille-patte géant sur lequel se trouvent les cabines des passagers. Et leurs avions ? Ce sont de grands dragons équipés de nacelles en cuir et en bois ! Tout est différent et pourtant la société semble si proche de la nôtre. Et honnêtement ? C'est génial ! Au-delà de la fantasy de base qui veut nous montrer des dragons et des créatures diverses et variées, Ekhö nous dévoile un monde fantastique moderne ! Avec des transports en commun, des cabarets, des strip-teaseuses et même des sans-abris. Les bons comme les mauvais côtés de notre société se retrouvent dans la bande-dessinée, à la sauce fantasy.
Personnellement, je serais terrorisée si j'avais à monter là-dedans. |
J'en viens donc au côté technique. Déjà, je vais m'extasier sur les couleurs. Toutes ces couleurs chaudes, rehaussées, lumineuses, c'est un vrai régal pour les yeux ! Je suis une grande adoratrice des rehauts de blancs qui sembleraient pour certains exagérés, en particulier sur la bouche de Fourmille. Cela la met en valeur et c'est un détail vraiment chouette ! Ensuite, le rythme des pages ne s'essouffle jamais, et on peut même apercevoir un découpage de case un peu plus particulier de temps en temps pour que l'action ne reste jamais confinée dans un cadre basique. Les cases bougent parfois avec ce qu'elles représentent (et même si c'est occasionnel, ce n'est pas une raison pour ne pas le faire remarquer). Certaines cases sont totalement folles par le point de vue sur le New York d'Ekhö que l'on peut avoir. Les décors sont sublimes et les objets, les machines, bien que similaires aux nôtres, font rêver par leur côté fantastique.
L'illustration de la toute première page est vraiment classe ! |
Au final, je pense que vous aurez compris que je n'ai nullement regretté mon achat. Quand on lit Ekhö, on a du fantastique, des sentiments (après tout, Fourmille et Yuri restent humains, même entourés de plusieurs espèces de créatures inconnues une fois sur Ekhö), de l'enquête, de l'humour, de l'action, du mystère, de la folie. Et ça bouge, bon sang ! Comment s'ennuyer en lisant une telle bande-dessinée ? Je suis certaine qu'il n'y a même pas besoin d'être un grand fan d'heroic fantasy pour l'apprécier. Si vous ne l'avez pas encore lue, qu'attendez-vous ?
© Arleston & Barbucci, Soleil, 2013. |
- Titre : Ekhö, Monde Miroir T1, New York
- Scénario : Scotch Arleston
- Dessin : Alessandro Barbucci
- Couleur : Nolwenn Lebreton
- Pages : 47
- Éditeur : Soleil Productions
- Prix éditeur : 13,95 euros
- Année d'édition : 2013
- ISBN : 978-2-302-02436-6
Les images contenues dans cet article
sont issues de l'ouvrage dont il est question ici, à l'exception de la
photographie d'introduction qui m'appartient.
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